Description de l'œuvre

œ. horizontale dimensions 70x100cm dont 5cm de bordure blanche autour du dessin. Le décor est planté, est ce un conte? un décor de théâtre ou de film? Terrain vague, paradis perdu ou retrouvé? Ce sont des paysages aux formes évocatrices de tous les règnes vivants ou non, où la représentation de la figure humaine est absente. Ce sont des Terres vierges d'humanité…des paysages en suspens, en attente, en régénération. Un décor intemporel pour l’imaginaire, où tous les récits sont possibles. Nos pensées peuvent donc s’engager vers l'espoir, l'action, vers nos Paradis perdus où le fantasme d’une nature intacte luxuriante est accueillante. Cette oeuvre est fragile, elle nécessite absolument un cadre avec un verre. Pour le retrait de l’œuvre, si vous n’habitez pas la Drôme, vous pouvez tout à fait payer celle-ci en ligne sur VOAR, puis me contacter par mail pour que je puisse vous l’envoyer par transporteur. (Livraison offerte en France)

À propos de l'artiste

Attentive au vivant, à la beauté brute et aux forces naturelles, j’obtiens une licence arts-plastiques avec mention, puis j'exerce 10 ans comme maquilleuse artistique avant de me consacrer pleinement à la peinture. En 2014, je deviens artiste-auteur et travaille au 6b, centre de création et de diffusion, à Saint-Denis jusqu’en 2020. Dans ce tiers-lieu mon expérience est marquée par de nombreuses expositions collectives. Installée depuis 2021 dans la Drôme, j’approfondis en 2023 ma formation professionnelle en peintures naturelles, dont les techniques sont devenues centrales dans ma pratique. Mon œuvre abstraite, de plus en plus minimaliste, s’inspire des motifs créés par la nature : terres craquelées, strates minérales, sillons creusés par l’eau. Mon travail interroge ce qu’il reste après le passage de l’eau, force motrice, aléatoire et transformatrice. Lorsqu’elle entre en contact avec les composants de la peinture à la surface du papier, leurs interactions font émerger des formes organiques et des structures éphémères, qui finissent par se figer. Lorsque l’eau disparaît, elle laisse dans son sillage la mémoire de son passage, désormais figée en paysage. Goldsworthy, Penone et Soulages m'inspirent. Une anecdote marquante demeure : le jour où, dans mon atelier, je fus fascinée par la naissance de formes qui émergeaient comme « sculptées par la nature ». Ce moment a confirmé la voie de ma recherche : laisser dialoguer la peinture avec les éléments la constituant.

Les œuvres de l'artiste