Description de l'œuvre

Classification : Sculpture
Matériaux : plâtre, Verre, plastique
Dimensions : Petit / Portrait
Hauteur (cm) : 20
Largeur (cm) : 10
Longueur (cm) : 5
Nombre d'exemplaires : 1
Année de création : 2022

Ce sont des sculptures à dimensions variables, elles toutes uniques. Le prix varie selon la taille de la pièce. Pour un petit format comptez 150 euros. Pour un moyen format compter 250 euros. Pour un grand format comptez 350 euros. Ce sont des pièces qui s'empilent, propositions multiples. Définir ensemble un prix global si vous êtes intéressé.e par plusieurs modèles. Explication de l'oeuvre : Ce sont des entités qui s'activent, passant de l'unique au multiple, aucune d'entre elles ne sont identiques. Elles témoignent du passage de l'état de la matière. Passant du dur au liquide, le verre ni n'est l'un ni l'autre. Crystallisée dans un geste, la matière conditionnée tend à s'émanciper. Elles pleurent des larmes qui ne sont pas tristes, elles cherchent à se libérer. Leur instabilité comme seul équilibre.

À propos de l'artiste

Artiste plasticienne, je suis diplômée depuis 2020 d'un Master 2 de l'école supérieure d'arts et médias de Caen. Je partage un atelier collectif à la Folie-Couvrechef depuis 2021.

Avec le temps, j'ai inscris ma pratique dans une recherche autour des matières, des formes et des gestes, explorant ainsi les médiums comme la sculpture, la photographie, la performance...

Je puise mes inspirations dans la représentation du corps ce qui me permet de créer un véritable paysage de dialogues et de tensions sculpturales personnifié. Se contaminent dans ma pratique, des notions contraires qui jouent de leurs différences ou de leurs proximités nouvelles.
J'utilise la mise en espace et les rapports d'échelle pour théâtraliser les passions humaines. Chacune des pièces existe de manière singulière créant des connexions collectives, s'activant entre-elles.

C'est une approche du monde sensible qui se génère à travers le prisme d'une quête identitaire et qui questionne notre rapport au corps.
Ancrée dans les carcans, la beauté n'échappe pourtant pas au temps qui passe, elle est biaisée par son inévitable memento mori. L' être humain est vaniteux, bien conscient de sa nature. Le corps se consomme au même titre que le reste. Il est influencé, opprimé, violenté, sexualisé, politisé...

C'est pourquoi mes entités sont recyclées, je leur faire subir des métamorphoses, les rendant corps-objets, corps-hybrides, jouant sur leurs ambiguïtés ... Je crée des récits tirés d'un mélange de réalité et d'imaginaire. Ces pièces s'inscrivent dans des cycles, elles évoluent jusqu'à ce qu'elles arrivent à terme, où elles revêtent leur ultime état.

Les pleureuses

par Morgane Knipper
150€
1